Richard's
coats of arms
After his return from captivity, Richard added a third lion to the coat of arms
borne until then by his brother John. Richard was the first king of England to
bear three lions passants (leopards) on his coat of arms (see plate
3). But what did he bear before that, especially during the 3rd crusade
? His first seal (see plate 1) does not show anything,
but his second seal (see plate 2) may help us a lot more.
Several theories have emerged, but they all agree with one thing: Richard bore
canting arms. | |
Les armoiries de Richard
Après son retour de captivité, Richard a ajouté un troisième
lion sur le blason porté jusqu'alors par son frère Jean. Richard
a été le premier roi d'Agleterre à porter trois lions passants
sur ses armoiries (voir planche 3). Mais que portait-il
avant, notamment durant la 3ème croisade ? Son premier sceau (voir
planche 1) ne montre rien, mais son second sceau (voir
planche 2) peut nous aider bien plus. Plusieurs théories
se distinguent, mais elles s'accordent toutes sur un point: Richard portait des
armes parlantes. |
The two lions combatant theory:
- The
second seal of Richard (see plate 2) where only half the
shield is visible displays a lion turned to sinister. This may suggest that another
lion is hidden in the other half of the shield.
-
According to a chronicler describing Richard in Cyprus in 1191:
"The
king leapt on to his horse, and seated himself on a saddle sparkling with gold,
glittering red and with many other colours gleaming between. On the rear of the
saddle a pair of snarling little golden lions faced each other, each holding one
forepaw stretched out towards the other as if to tear each other to pieces. The
king also wore golden spurs on his feet. He wore a tunic of rose samite with a
cloak over it; the cloak had the shapes of little half moons lined out on it,
glowing white in solid silver, and shining orbs like suns scattered densely."
Source : Itenerarium Peregrinorum
et Gesta Regis Ricardi - book 2, chapter 36, translated from Latin into English
by Helen J. Nicholson. |
Richard ? |
Théorie des deux lions affrontés:
- Le deuxième
sceau de Richard (voir planche 2) où seule une
moitié de l'écu est visible montre un lion tourné à
senestre. Ceci peut suggérer qu'un autre lion soit caché dans l'autre
moitié de l'écu.
- Selon un chroniqueur
décrivant Richard à Chypre en 1191:
"Le roi bondit sur
sa monture, et s'installa sur une selle étincelante d'or, de rouge brillant
et de beaucoup d'autres teintes scintillantes intermédiaires. A l'arrière
de la selle, une paire de petits lions dorés rugissants se faisant face,
chacun d'eux portant une patte de devant étirée vers l'autre comme
pour s'entre déchirer. Le roi portait aussi des éperons dorés
à ses pieds. Il portait une tunique rose samite avec une cape par dessus;
la cape avait des sortes de petites demi-lunes brodées sur elle, blanches
et brillantes en argent massif, et des globes étincelants comme une multitude
de soleils éparpillés." Source : Itenerarium
Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi - livre 2, chapitre 36, traduit du Latin
en anglais par Helen J. Nicholson. |
The two lions passant theory:
- The second seal of Richard (see plate
2) where only half the shield is visible displays a lion turned to sinister.
This may suggest that another lion is hidden in the other half of the shield.
- Richard's
brother, John, count of
Mortain in Normandy had an equestrian seal, circa 1189, with a shield displaying
what looks like two lions passant. Source Demay
Normandie No 48. Legend: SIGILLUM: IOHANNIS: FILII: REGIS: ANGLIE: DOMINI: HIBNIE
(seal of John, son of the king of England and lord of Ireland). Richard may have
borne the same coat of arms as his brother. Tinctures (gules / or) would also
be the same.
- These are the arms of the count of Saint-Pol,
the lord of Saint-Valéry
and the traditional arms of Normandy.
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Richard ? |
Théorie des deux lions passants (léopards):
- Le deuxième sceau de Richard (voir planche
2) où seule une moitié de l'écu est visible montre un
lion tourné à senestre. Ceci peut suggérer qu'un autre lion
soit caché dans l'autre moitié de l'écu.
-
Le frère de Richard, Jean,
comte de Mortain en Normandie avait un sceau équestre vers 1189, avec un
écu montrant ce qui semble être deux lions passants (léopards).
Source Demay Normandie n° 48.
Légende: SIGILLUM: IOHANNIS: FILII: REGIS: ANGLIE: DOMINI: HIBNIE (sceau
de Jean, fils du roi d'Angleterre et seigneur d'Irlande). Richard a pu porté
les mêmes armoiries que son frère. Les emaux (gueules / or) seraient
également les mêmes.
- Ce sont les armes du comte de Saint-Pol,
du seigneur de Saint-Valéry
et celles traditionnelles de la Normandie.
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The single lion theory:
- The second seal of Richard (see plate
2) looks very similar to the seal of Philip of Alsace (see plate
4) who bore a single lion as we know. The engraver has propably chosen to
keep the lion undivided although half the shield is visible. The fact that the
lion turns to sinister may also be observed in other cases. It is merely conventionnal
to represent the lion turned to the dexter side.
- Coat
of arms with two lions combatant are rare. On the contrary, single lion rampant
is the most common charge.
- The description in
"Itenerarium Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi" refers to a saddle,
not to a banner nor a coat of arms.
- "It is
not known what arms were borne by Henry II; but his younger brother, William FitzEmpress,
styled also William Longespee, bore a single lion rampant, facing to the sinister
(his seal shows the lion both on the shield and on the horse-trappings...). The
Ist Great Seal of Richard I displays a similar lion, facing to sinister, on his
shield. It seems to have been overlooked that an early seal of his illegitimate
half-brother, the Earl of Salisbury, also bore a single lion on his shield (this
seal is known only from a drawing of the impression of the seal formely attached
to the Earl's letters patent for Bradenstoke priory: "the Earl on horseback,
with a lion rampant on his shield and on mantling of his horse. Legend: SIGILLUM
WILLELMI LONGESPEE....); so that Richard and William each bore a single lion,
like their uncle William, before adopting their later and better-known arms. These
facts make it most unlikely that Henry II bore his father's arms, and very probable
that he also bore a single lion. Why his sons should have changed their arms can
only be conjonctured. Possibly a single lion rampant was becoming too common,
and they wished for something more distinctive."
Source:The
Complete Peerage XI Appendix G page 141 - The
coat of arms, undated, but traditionally attributed to Aquitaine is gules, a lion
passant or. At the birth of heraldry, there was almost no difference between a
lion rampant and a lion passant. The county of Poitou was the birthplace of the
house of Aquitaine. Richard was count of Poitou and he bore the title of duke
of Aquitaine.
- Description of the royal standard in the Itenerarium
Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi and in Ambroise (see
the page of banners).
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Richard ?
Aquitaine |
Théorie du lion seul:
- Le deuxième
sceau de Richard (voir planche 2) ressemble beaucoup au
sceau de Philippe d'Alsace (voir planche 4) qui
portait un seul lion comme nous le savons. Le graveur aura probablement choisi
de conserver le lion entier bien que seule la moitié de l'écu soit
visible. Le fait que le lion tourne vers senestre peut également être
observé dans d'autres cas. C'est une pure convention que de représenter
le lion tourné vers le côté dextre.
- Les
armoiries avec deux lions affrontés sont rares. Au contraire, le lion rampant
lorsqu'il est seul est la figure la plus commune.
- La
description dans "Itenerarium Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi" fait
référence à une selle, pas à une bannière ou
à un blason.
- "On ne connait pas les
armoiries que portait Henry II; mais son jeune frère, Guillaume FitzEmpress,
appelé aussi Guillaume Longespée, portait un seul lion rampant,
face vers senestre (son sceau montre le lion à la fois sur son écu
et sur la house de son cheval...). Le 1er grand sceau de Richard Ier montre un
lion similaire, face vers senestre, sur son écu. Il semble qu'il ai été
passé inaperçu qu'un ancien sceau de son demi-frère illégitime,
comte de Salisbury, portait aussi un seul lion sur son écu (ce sceau est
seulement connu par un dessin de l'empreinte du sceau auparavant attaché
aux lettres du comte pour le prieuré de Bradenstoke: "le comte à
dos de cheval, avec un lion rampant sur son écu et sur la house de son
cheval. Legende: SIGILLUM WILLELMI LONGESPEE....); de telle sorte que Richard
et Guillaume portait chacun un seul lion, comme leur oncle Guillaume, avant d'adopter
plus tard leurs armes célèbres. Ces faits rendent improbable le
fait qu' Henry II eut porté les armes de son père, et en revanche
très probable qu'il portait lui aussi un seul lion. La raison pour laquelle
ses fils auraient changés leurs armoires peut seulement être conjecturée.
Peut-être qu'un lion rampant était devenu trop commun, et qu'ils
voulaient quelque chose de plus distinctif."
Source:The
Complete Peerage XI Appendice G page 141 - Les
armoiries, non datées, mais traditionellement attribuées à
l'Aquitaine sont, gueules un léopard or. A la naissance de l'héralique,
il n'y avait pratiquement pas de différence entre un lion rampant et un
lion passant (léopard). Le comté de Poitou était le lieu
de naissance de la maison d'Aquitaine. Richard était comte du Poitou et
il portait le titre de duc d'Aquitaine.
- Description de l'étendard royal dans Itenerarium
Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi et dans Ambroise (voir
la page des bannières).
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The gules coat of arms theory:
- A field gules with lions
or are the tinctures of modern arms of Normandy, Aquitaine and England (including
his brother John's arms).
- The description of Richard
in 1191 in Cyprus in the book "Itenerarium Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi"
remains valid in any case.
- If we consider that
colours of crosses chosen for the 3rd crusade
(cf. Roger of Wendover) have matched
their leaders' coat of arms, then, king Henry of England's arms had probably a
field gules because he had a cross argent. We may assume that Richard bore the
same colours as his father.
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Henry
Philippe
Philippe |
Théorie du blason gueules:
- Un champ de gueules avec des lions (ou
léopards) or sont les émaux des armoiries modernes de la Normandie,
d'Aquitaine et d'Angleterre (incluant celles de son frère Jean).
- La
descritpion de Richard en 1191 à Chypre dans le livre "Itenerarium
Peregrinorum et Gesta Regis Ricardi" reste valide dans tous les cas.
- Si
nous considérons que les couleurs des croix choisies pour la
3ème croisade (cf. Roger of
Wendover) correspondent aux armoiries de leurs chefs, alors, le blason du
roi d'Angleterre Henri a probablement eu un champ gueules parce qu'il avait une
croix argent. On peut présumer que Richard ait porté les mêmes
couleurs que son père.
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The argent a lion gules theory:
- Epitaph ascribed to Simon
de Joinville:
"..Ly dis sires de Joinville mist l'escu à saint Lorans pour ce que
on proit pour lui, ou quel escu apert la prouesse dou dit Jofroi en l'onnour que
li rois Richars d'Aingleterre ly fist en ce qu'il parti ses armes as seues. Icis
Jofrois trespassa de ce siècle en l'an de grace mil IXxx et XII ou mois
d'aoust. Icis Jofrois quiescat in pace."
" ..The afore said lord of Joinville put the shield at Saint-Lawrence to
let people pray for him, on which shield appears the prowess of the said Geoffrey
[IV] in honour that king Richard of England did to him by which he dimidiated
his coat of arms with the king's one. Here Geoffrey passed away this century in
August 1192. Here lies Geoffrey in peace."
- Richard
of Cornwall, count of Poitiers (1225-1241), son of king John,
and the viscounts of Châtellerault
bore similar coat of arms.
Interesting links :
http://svowebmaster.free.fr
http://ouest.heraldique.free.fr
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Richard ?
Geoffroy de Joinville
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Théorie de l'argent au lion de gueules:
- Epitaphe attribuée
à Simon de Joinville:
"..Ly dis sires de Joinville mist l'escu à saint Lorans pour ce que
on proit pour lui, ou quel escu apert la prouesse dou dit Jofroi en l'onnour que
li rois Richars d'Aingleterre ly fist en ce qu'il parti ses armes as seues. Icis
Jofrois trespassa de ce siècle en l'an de grace mil IXxx et XII ou mois
d'aoust. Icis Jofrois quiescat in pace."
" ..Le dit sire de Joinville mît l'écu à Saint-Laurent
pour qu'on prie pour lui, sur lequel écu apparaît la prouesse du
dit Geoffroy [IV]
en l'honneur que le roi Richard d'Angleterre lui fît en ce qu'il partit
ses armes aux siennes. Ici Geoffroy trépassa de ce siècle en l'an
de grace 1192 au mois d'août. Ici Geoffroy repose en paix."
- Richard
de Cornouailles, comte de Poitiers (1225-1241), fils du roi Jean,
et les vicomtes de Châtellerault
portaient des blasons similaire.
Liens intéressants :
http://svowebmaster.free.fr
http://ouest.heraldique.free.fr
|
Source
| Translation
| Traduction
|
"Et quis, ait, mecum
venit ? Quasi fixus in illo ecce Comes Pictavus agro nos provocat; ecce nos
ad bella vocat. Rictus agnosco leonum illius in clypeo: stat ibi quasi ferrea
turris, Francorum nomen blasphemans ore protervo; oblitusque fugae, nihilominus
ecce superbit, et nisi reppererit pugnam, malsesanus abibit. Vado videre virum
propiùs." Guillemi Britonis-Armorici, Philippidos, Liber
III, §445 | "Who
is going to come with me ? he said [William des Barres]. As pitched in the
middle of the field, here comes the count of Poitiers [Richard] provokating; and
now he calls us to fight. I recognise the mouth of his lions painted on his shield:
he stands still as an iron tower; and from his arrogant mouth he blasphems the
name of the French; he has forgotten to flee this insolent lad, and if he does
not manage to fight, he will go away in bad disposition. Therefore I am going
to see that man closer." Excerpt of the Philipidde by William
le Breton, written circa 1214-1219, book III, §445.
| "Qui viendra
avec moi ? dit-il alors [Guillaume des Barres]. Comme planté au milieu
de ce champ, voilà le comte de Poitiers [Richard] qui nous provoque; voilà
qu'il nous appelle au combat. Je reconnais le rictus des lions peints sur son
bouclier: il est immobile comme une tour de fer; et de sa bouche insolente il
blasphème le nom des français; il a oublié de fuir l'insolent,
et s'il ne trouve pas à combattre, il s'en ira en mauvaise disposition.
Je vais donc voir cet homme de plus près." Extrait de
la Philipidde de Guillaume le Breton, écrit vers 1214-1219, livre III,
§445. |